Ruines étangères
Bon, je dois en faire le constat, j’aime les photos de ruines imposantes, oh pas seulement d’usines, de tout, d’immeubles, de châteaux anciens et mêmes de pas imposantes du tout en fait.
C’est pas le coté « no futur » qui me plait, plutot le combat entre la nature et la civilisation, un batiment abandonné et patiemment, racine apres graine, arbre apres herbe, le végétal phagocyte le béton. Ca c’est où l’homme n’a plus besoin de la place, sinon, le buldozer est un peu plus rapide et là c’est le béton et l’acier qui repousse.
Mais j’aime aussi les photos d’usines en activité et de paysages industriels et le site de christian-bruenig montre de belles photos qui se partagent entre des sites fermés et des usines en activité. Il est malheureusement en allemand mais bon l’obstacle n’est pas insurmontable.
Pont des Gresillons
Une autre vue du pont, en noir et blanc cette fois et cadrée plus serré, j’aime bien les deux vues. Mais toujours un problème de cadrage sur la gauche, j’étais pourtant sur que le morceau de tronc d’arbre était hors champ. Il va falloir que je me soigne.
En fait, j’appelle ce pont « pont des Grésillons », mais je ne sais même pas si c’est son vrai nom. Je me demande si ce n’est pas plutôt « Pont ferroviaire de Saint-Ouen ».
Usine Citroën à Asnières
Enfin, c’était là avant. C’est toujours le pont des Grésillons mais là, on jette un oeil sur Asnières. Il n’y a pas à dire on fait plus facilement construire dans le 92 que du coté 93 ou alors à Asnières parce qu’à Gennevilliers qui est à 4/500 mètres, c’est pas encore aussi flagrant. La semoulerie de Bellevue va devoir se défendre avec acharnement, les immeubles progressent rapidement le long du quai
Quai de Seine à Saint-Ouen
Bon, j’ai annuler la page par erreur, je remets la photo.
Vue du pont du chemin de fer des Grésillons coté Saint-Ouen. C’est le quartier des docks de Saint-Ouen, un lieu où là aussi, des pans de l’industrialisation de la banlieue nord ne sont plus que souvenirs. Ce n’est pas que l’activité économique disparait, mais les centres de production s’effacent au profit d’entrepots avec forcement moins de monde. Sur la photo, bien que fermé, le bistrot doit être le seul endroit du secteur où réside encore quelqu’un.
Habitat improbable
Je suis tombé sur la photo de cet immeuble au cours de balades sur le web. C’est vraiment faire peu de cas du bien-être humain que d’avoir accepté que cet immeuble soit maintenu sous ce viaduc même si le bruit y est peut être faible ce qui reste à voir, j’imagine la pollution locale. Un très joli blog que celui dont cette image est issue.
J’essaierai d’aller le photographier un de ces jours
La semoulerie de Bellevue
Rien que le nom est un poème. En plus elle se situe quai du moulin de Cage à Gennevilliers, du nom d’un moulin situé au début du 18 ème siècle en face à Saint Ouen. Plus prosaiquement, La semoulerie de Bellevue est le nom d’une compagnie du groupe Panzani, il y a un autre établissement à Marseille.
Cette usine, toujours en activité va finir par être un réel monument historique si elle réussit à se maintenir, elle est d’ailleurs citée sur patrimoine-de-france.org . Tout le quartier est en démolition pour laisser la place à des batiments modernes. Ce secteur de Gennevilliers à l’origine mi industriel mi habitat ouvrier voit tous ses vestiges tomber un à un.
Champignons urbains
Aujourd’hui une photo de château d’eau.
La dernière fois, je disais que ces batiments étaient plutôt rares en ville. Puis je me suis souvenu qu’en fait, j’en connaissais pas mal dont déjà, celui-ci, situé dans la zone industrielle de la gare de Villeparisis. C’est d’ailleurs à peu près tout ce qu’il reste de cette zone avec les débris de batiment de la première image de ce blog.
Photos d’avril
Bientôt de nouvelles photos prises en banlieue parisienne, dans des endroits en mutation. Des restes de l’activité de banlieues ouvrières, des lieux en attente de reconversion vraisemblablement dans du résidentiel ou du secteur tertiaire. Des lieux hier ignorés et demain prisés, particulièrement dans le nord-ouest de Paris.
En attendant, un petit lien vers un site allemand. Le photographe s’appelle Harald Finster et il photographie principalement en moyen et grand format des ruines industrielles mais aussi des usines en activité. Ce sont de belles images.